Je suis candidat pour participer à un essai clinique
Que ce soit en dernier recours ou en première intention, pour avoir accès à un traitement novateur ou pour faire avancer la recherche, qu’il s’agisse de votre décision ou de la seule option à votre disposition : vous (ou votre enfant) allez participer à un essai clinique.
Prendre sa décision
Un patient atteint de cancer a de nombreuses raisons de vouloir participer à un essai clinique. Il peut, par exemple, être en échec thérapeutique et participer à un essai est sa seule possibilité d’un traitement efficace ; ou bien, il veut agir pour faire avancer la recherche.
La décision de participer ou non relève de plusieurs facteurs : le nouveau traitement peut induire des effets secondaires, que l’on ne connaît parfois pas encore ; il faut aussi gérer l’incertitude de remplir tous les critères pour être inclus dans l’essai, et surtout, la non-garantie de l’efficacité du traitement et du succès de l’étude. Dans tous les cas, vouloir participer à un essai ne garantit pas que l’on y sera accepté.
Je me pose des questions sur les essais cliniques
Lise, 23 ans, en rémission d’un sarcome diagnostiqué en 2014, récidivant en 2017
Jean-Louis, 61 ans, atteint d’un cancer du rein métastatique découvert en 2000
S’informer avant de donner son accord
Avant de participer à un essai clinique et après avoir pris le temps de connaître les alternatives thérapeutiques, il est donc primordial de bien s’informer. Il est conseillé de demander un livret explicatif et de prendre le temps de lire la note d’information relative à l’objectif de l’essai et à la façon dont il va passer.
Pour participer à un essai clinique, il faut être volontaire, remplir un formulaire de « consentement éclairé » pour attester de sa volonté, après avoir lu et compris la note d’information. En définitive : il faut en faire le choix et l’exprimer. Mais, en pratique, ce choix n’est pas toujours délibéré mais un choix par défaut. Notamment lorsqu’il n’y a pas d’autres solutions de traitement.
Je me pose des questions sur les essais cliniques
Lise, 23 ans, en rémission d’un sarcome diagnostiqué en 2014, récidivant en 2017
Contraintes et avantages de la participation à un essai clinique en cancérologie
L’essai clinique impose rigueur et organisation et demande de prendre en compte de nombreux aspects contraignants. Il est important de s’assurer que l’on sera capable de suivre l’essai de A à Z.
Lise, 23 ans, en rémission d’un sarcome diagnostiqué en 2014, récidivant en 2017
Jean-Louis, 61 ans, atteint d’un cancer du rein métastatique découvert en 2000
La participation est facilitée et la prise en charge du patient est assurée par le personnel hospitalier. En cas d’interrogation, il ne faut pas hésiter à solliciter son médecin généraliste ainsi que l’équipe investigatrice composée du médecin coordonnateur qui dirige l’essai, du médecin investigateur et de l’infirmière de recherche clinique.
Jean-Louis, 61 ans, atteint d’un cancer du rein métastatique découvert en 2000
Lise, 23 ans, en rémission d’un sarcome diagnostiqué en 2014, récidivant en 2017
L’association Cancer Vessie France parle aussi des essais cliniques.
A lire sur le site de CANCER VESSIE FRANCE
Publication : novembre 2019
DOCUMENTS À TÉLÉCHARGER
Brochure « Les essais cliniques en 10 questions », éditée par Les entreprises du médicament Télécharger le document |
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INCa • Institut national du cancer |
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